vendredi 16 août 2013

Sans même la force d'un 'au revoir'

Tu vois, même le silence s'évanouit
Les routes reviennent
Et les oiseaux s'enfuient.

Ta colère et ta rage se sont elles-mêmes meurtries.
Cela valait bien la peine de pousser tant de cris.

Le ciel se dégage toujours plus dans le vent
Il déchire ses nuages et te jette par devant
Tu reprends donc ta marche
Comme un chapitre de plus
La prochaine fois, tu le jures
On ne t'y reprendra plus

Tu vas partir cette nuit
Laisser derrière toi
Tout ce qui fait trop de bruits.
Tu vas avaler de l'asphalte
A l'arrière d'un camion noir.
Et même si tu ne veux pas le croire
Tu vas rentrer chez toi.

Ouais, je sais, que tu as mal au bras
Que ton ventre te supllie à chacun de tes pas
Tu ne sais pas où tu finiras
Mais c'est un peu pour ça que tu y vas.

Tu ne payes même pas hommage
A la ville assombrie
Tu l'as laisse derrière toi comme un amant maudit
Peut-être qu'elle reviendra dans un an, dans une vie
Si ta tête est moins lourde et tes yeux grands ouverts
Tu reviendras peut-être pour lui faire l'enfer.

Vas-y ne tremble pas trop.
Et si ça ne s'arrête alors bois de l'eau.
Tu verras que toujours
On vole un peu trop haut
Tu reverras tout ces gens
Alors, à bientôt.

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