jeudi 1 août 2013

Apologue Badinant.

Si les jours se pavent
De questions suspendues
De silences appuyés
De prières sans noms

Si le destin s'évapore
En trilles muettes
Aux reflets incertains
Brûlant comme les aurores

Si les nuits se peuplent
D'absents sans visage
D'incubes eunuques
De soifs asséchées

Si les vents s'exaltent
Cinglant en souverains
Les restes de pâleur
Gercés de milles violets

Si les murs se hérissent
Comme autant d'insultes
À tous les confins du monde
Qui n'attendent que toi

Alors plus que jamais
Grave en ton sein
Cette triviale et sage lexie

Si tu doutes - Prends la route

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