Comme les oiseaux
Aux ailes lourdes
Qui viennent trouver quelques repos
Au bout des arbres, au bord des branches.
Comme les amants
Qui posent leur corps
Pour une nuit, pour une aurore
Dans des draps bleus de nuits passées
Comme les pèlerins
Portant leurs peines
Vers d'autres nues bien plus sereines
Songeant aux Edens possibles
Comme les voyageurs
Aux coeurs aussi gros que leurs sacs
Trainant aux chevilles
Les lambeaux de leurs tenues d'esclaves
Comme les absents
Qui nous visitent toujours trop tard
Alors que nos paupières sont closes
Pour mieux nous tourmenter
Comme les lunes
Qui refleurissent à nos pas
Du vent de tous les levants
Lui, encore une fois, nous guidera.
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