mardi 25 juin 2013

Immortels et vauriens

Allez viens, renverse les meubles
Encore une fois
Lance toi contre les murs.
Fais comme si le reste n'existait plus.
Viens, viens et viens encore
Ecumer les rues
Faire la course avec le jour
Brûler tout ce que l'on trouvera.

Viens, brûle et brille encore.
Les autres, on s'en fout
Les autres, ils sont morts.
Ils ne sont même plus l'écho de nos pas
Dans la ville qui résonne
Autant qu'elle se strie
Des couleurs terrifiantes
De cette bien pâle copie de toi.
Viens, viens voir au fond de mon lit
Tout ce qu'on peut faire à la nuit

Aiguise donc tes hanches
Affûte bien ta peau
Cette nuit sera peut-être
Notre plus beau tombeau

On ne serait pas les premiers
Enlevé par l'aurore
Garce revenante
Qui fait disparaitre les garçons
Comme l'hiver, les fleurs.

Viens, viens, je t'offrirais des fleurs
Des belles, des vertes, des grandes
Des qui partent en fumée quand elles touchent nos langues.
On parlera aux Dieux, aux Riens et aux Fous.
On fera tout ce qu'il y a de pire
On fera bien plus de bruit
Que les perdus de la chambre voisine
Éphèbes du dimanche
FauxDandys sous kétamine.

Viens, reviens, reviens plus fort
Sors donc tes flingues
Et jette toi sur ton sort
Regarde comme on est beaux
Sur les chutes de ton corps
Retombant sur les miennes
On est bien immortel
Sinon nous serions des vauriens

Reviens, nerveux et faisant claquer ta langue
De jour, de nuit ou au coeur du beffroi
Parade sur ma peau et suce moi les doigts
Donne des coups de talons
A tout ce qu'il reste du monde
Et prie pour ton amoureux
Les deux genoux repliés.

Remplis ton corps de lumière
Catalan, fils de peu
Nous brûlerons d'autres feux
Bien avant le prochain hiver.


R/S

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