[pour Gé]
Ce
que mes nuits sont noires depuis que tu n’es plus là.
Depuis
que tout cela s’abat sur moi
Ces
torrents d’insultes sur ces nuits
Ces
nuits qui se passent et ne ressemblent à rien.
Ce
que mes nuits me manquent depuis que tu n’es plus là.
Depuis
que ton souffle ne crache plus de nuages.
Depuis
que l’âcre n’est que le goût du silence.
Comme
les cendriers sont seuls.
Comme
le silence fait mal, à l’instar de ces mots.
De
ces mots, de ces morts qui résonnent d’amertume.
Comme
tout cela s’efface à l’absconse absence.
Qui
peuple une fois de plus, les yeux finissants.
Ce
que ma colère est blanche depuis que tu n’es plus là.
Depuis
que le blanc se pare d’autrefois.
De
« jadis » assénés et de mensonges insolant.
Depuis
que la colère s’apprend à la lueur du tison.
Qu’elle
ruisselle sur nos joues,
Nos
joues comme rues qui s’essoufflent encore plus.
Comme
l’air se fait givre, à l’instar de ces peaux,
Qui
nous effleurent comme les caresses d’une nuit
D’une
nuit bâtarde, qui ne veut plus dire son nom.
D’une
nuit violente
Violente
parce que vide.
D’une
nuit où il n’y a plus que des halos de fumées froides.
Ce
que mes larmes sont lourdes depuis que tu n’es plus là.
Depuis
que l’écho efface doucement ce que les étoiles firent
Tant
et tant.
Se
lovant dans le bleu de nos drames.
Depuis
que l’errance est la seule réponse.
Les
pieds butant sur des chemins impossibles à achever.
Comme
mes mains me font mal, à l’instar de ces adieux
Comme
cela est long à apprendre
Que
rien ne reste, que tout se brise.
Comme
tes yeux me brûlent.
Comme
la rage combat nos sommeils.
Dans
des draps assourdissant de cendres
Qui
me poursuivent encore.
Comme
je te poursuivrai
Jusqu’à
retrouver le courage de nos rires.
Alors,
je refermerai mes larmes,
Je
reposerai mes cris
Et
à nouveau, je te dirai « A Tout Bientôt »
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