L’œil tremblant à l’instar
De ma main sur mon verre
Il est bien sûr trop tard
Pour rejoindre la Terre
Je n’ai fait que te suivre
Malgré ce qu’hurlait la nuit
Maintenant je vois le givre
Me recouvrir de dépit
Que veux-tu pour ma mort
Pour un souffle de toi
Sur l’aube de mon corps
A l’orée de tes doigts
L’adieu vide à l’instant
Où tu t’enfui en fracas
Courant ta perte en l’amant
Dont tu tenais le bras
Il me reste l’alcool
Dans le creux de tes hanches
Que je bois comme j’immole
Le reste de mes nuits blanches
Que veux-tu pour ma mort
Pour un souffle de toi
Sur l’aube de mon corps
A l’orée de tes doigts
La lèvre blanche à l’instinct
Comme d’autres s’oublient
Dans les lueurs du matin
Qui me ramènent à la vie
Mais sais-tu qui tu brûles
En reposant tes dents
Quelle nuit s’immacule
Juste en te soupirant
../ 09 /..
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